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S e masturber? Quelle question! Au recent et delicieux ouvrage consacre au corps humain [1], Mauricio Ortiz affirme que, bien beaucoup compte, c’est la un geste qui n’a rien de memorable. Cette affirmation solitaire n’engage que M. Ortiz, medecin mexicain passe avec bagages dans le camp des journalistes. Pages 146 et 147, M. Ortiz ecrit ceci:
«S’il reste notoire que la masturbation reste plus frequente au debut de l’adolescence, en realite, il n’y a jamais d’age ou de circonstances incompatibles, depuis nos preliminaires chez l’enfant -ne fais jamais ca, petite cochonne! – jusqu’a J’ai masturbation tel preambule a la mort chez les malades en phase terminale. On prete a toutes les fous votre onanisme anormal et incontrole, mais la seule difference, c’est que les gens normaux le font en prive.»
«Un eminent professeur de psychiatrie a voulu definir la nevrose a partir d’un modi?le: le mari qui se masturbe dans le lit a cote de le epouse. Ce qu’on n’a jamais su, c’est s’il faisait reference a J’ai nevrose de l’homme, a celle de la femme ou si la phrase temoignait de sa propre nevrose a lui.»
M. Ortiz avait introduit ainsi le chapitre:
«Cela requiert un peu de fantaisie. Le souvenir d’un amour lointain, une lecture salace ou l’image precise d’un corps eloigne mais present par la photo. Il faudra etre seul, avoir l’esprit propice et le sexe dilate. Comme dans l’integralite des secteurs, chacun a une manie, mais la technique reste fondamentalement la meme et consiste a se secouer la verge.»
Secouer? Erreur de traduction? Ce verbe du 1 er groupe pourrait etre soumis a J’ai critique des linguistes affutes. On pourrait aussi s’interroger sur les raisons qui font que M. Ortiz semble volontiers assimiler la masturbation au sexe masculin. Dont acte. Cela aurait de ce fait pu completer avec l’issue habituelle de votre fonctionnel qui permet habituellement a l’auteur solitaire de prendre la mesure de l’existence ainsi que la consistance de l’humeur qu’il excrete. Et force est de constater que si cette humeur fait l’objet maints fantasmes, sa composition est rarement connue. «Parce qu’il y a nouvelle chose que des spermatozoides dans le sperme! Mais quoi, au juste?» demanderent, depuis quelques temps, trois belles ingenues. Cela se passait lors d’une reunion de redaction de Slate.fr. Ce post reste, d’une certaine maniere, la reponse pedagogique qui leur est due.
Sperme? On peut voir le sujet de loin et dire qu’il s’agit d’un liquide biologique expulse du corps male a echeances plus ou moins regulieres au cours d’un processus denomme ejaculation. Produit au terme d’une assez longue elaboration dans les organes sexuels males, le sperme contient, certes, des spermatozoides, mais gui?re juste. C’est en realite une combinaison assez complexe de differents fluides dans qui nos spermatozoides, rappelons-le, l’ensemble de plus ou moins susceptibles de feconder l’ovocyte, seront tel maintenus en life pour une duree Pluti?t courte.
Les divers liquides le composant paraissent marchandises notamment via les vesicules seminales ainsi que avec nos glandes de Cowper. Ces dernieres ne datent nullement d’hier: elles ont ete decrites en Angleterre par l’anatomiste William Cowper (1666-1709). Le fluide de l’ejaculat contient aussi des secretions de diverses origines (prostate, epididymes, etc.) sans oublier des vitamines C et B12 ainsi que de multiples sels mineraux comme le edarling interface magnesium, le phosphore, le calcium, le potassium et le zinc. Et des proteines, du sodium ainsi que deux sucres: le fructose et le sorbitol.
Rien de standard dans bien ceci: nos proportions respectives des secretions varient d’apri?s l’individu, l’age et, plus en general, par rapport aux «circonstances» (a commencer avec des delais qui separent une ejaculation de la precedente ou d’autres facteurs plus personnels encore). Dans le aussi ordre d’idee, on se gardera bien de dire ce qu’est le volume normal d’un ejaculat. Des surprises de taille ont la possibilite de exister. Quelques evoquent des moyennes de l’ordre de deux a cinq millilitres (ou cm 3 ). Des chiffres inferieurs ont toutefois ete constates, de meme que d’autres, notablement au dessus des attentes volumetriques.
Si le volume ne compte guere, l’article spermatique, lui, reclame desfois le trebuchet medical du spermogramme. Un sperme reste ainsi considere comme normalement fecondant lorsque une densite en spermatozoides est comprise entre 20 et 200 millions de spermatozoides par cm 3 . Ne pas atteindre une telle barre, c’est etre au camp de l’oligospermie. D’une maniere generale et constante, l’homme s’est attache a definir ici ce qu’il en etait de la qualite, de la normalite ainsi que la fecondabilite. Il a ainsi demembre la realite qui s’offrait a lui. On distingue ainsi: l’aspermie (absence d’ejaculat ou volume de sperme En savoir plus:
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